Mai 1775, cela fait 3 jours que nous naviguons sur l'eau, qui, reflétait la lune et ses étoiles. Une idée me vint tout d'un coup à l'esprit : voler une carte au trésor, mais où ? Telle est la question que je me pose, je me dirigeais vers Robert qui était à la barre. Il me regarda et s'exclama :
- Ah ! Enfin tu sors de ton trou ! Alors du nouveau ? Qu'allons nous faire ce soir ?
- J'ai ma petite idée, suis moi dans ma cabine.
- Bien, mon capitaine, dit Robert avec un sourire en coin.
- Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça !
Tous les deux partirent en rigolant en direction de l'endroit prévu. Tout redevient silencieux après que les deux amis disparurent dans la salle. Le navire avançait doucement tout en se laissant aller par le rythme des vagues. Des mouettes prenaient place au milieu du pont pour récupérer des morceaux de pains. Certaines restaient sur le rebord de la fenêtre du cuisinier, le regardant chantonner et faire de la cuisine pour que tout les matelots ne meurent pas de faim.
On entendit un « Génial ! » provenant de la cabine de Connor. Les matelots se tournèrent et virent Robert avec un large sourire sadique. Il s'écria :
- C'est parti pour de la piraterie ! Mes chers enfants ! Connor veut voler une carte au trésor !
Ils se rassemblèrent tous et Robert se tourna vers moi,
- Explique nous ton plan, mon cher Connor.
Je le dévisagea et commençais donc à expliquer :
- Ce soir, vu que nous ne sommes pas loin du Fort Wolcott, j'irai voler une carte au trésor, celle du Capitaine Kidd. Grâce aux informations de mon précieux ami, j'ai pu avoir une carte de ce Fort. Pendant que je serai parti au bout de dix minutes d'absence, vous bombarderez le Fort. Il faut qu'on fasse sortir le Capitaine de sa cachette, il ira dans la prison pour passer dans un souterrain, car il n'y a pas d'autre issue. Ne vous en faites pas pour moi, je saurais m'en sortir ! Dis-je avec un sourire aux lèvres.
Le navire s'arrêta à côté d'une corniche. « Montez par là, ne me posera pas trop de problèmes, pensais-je, je gagnerai beaucoup de temps. »
Je sautais du trois-mât et commençais donc mes acrobaties, escalader ne pose pas tant de soucis, le mieux c'est d'aller le plus vite possible avant que mon équipage ne bombarde le fort. Arrivé en haut de cette corniche je vis un tunique rouge qui me tournait le dos. Doucement, je m'approchais de lui et le tua en lui tranchant la gorge, du sang giclait et coulait sur le sol. J'attrapais donc le garde et le jetait par-dessus la corniche. En me relevant, je regardais l'environnement, plusieurs maisons étaient disposées autour d'un Fort immense et imposant.Une forêt lustrait le paysage, des sapins de toutes les tailles renforçaient avec hardeur le Fort. Des tourelles étaient placées aux deux extrémités nord du Fort, mais heureusement pas de la où j'étais monté. Maintenant, j'inspirait donc un grand coup.
- Toute ma discrétion doit se faire dans les arbres. J'espère que la déesse de la nature sera à mes côtés pour m'aider.
Je partais donc en courrant et m'agrippa à un arbre, continuant mon ascencion, arrivé, je m'arrêtais tout près d'une fenêtre de ce Fort. Je me rendais donc à l'intérieur, puisqu'il fait nuit, il ne doit y avoir que quelques gardes, je sortais le plan de mon ami et pu constater que j'étais dans la bonne direction. Il fallait que je descende de deux étages et je serais devant. Il ne me restait à peine cinq minutes, je partais en courrant, sautait dans les escaliers et retombait sans faire un bruit tel un lion qui chasse sa proie. Je montais sur des poutres et remarquais qu'il y avait cinq gardes, un était tout près de moi, alors je fis un assassinat en lui tombant dessus. Les autres ne bougeaient pas. Deux gardes étaient dos à moi, je les assassinais en même temps en leur transperçant la nuque avec mes deux dagues. Un des deux derniers gardes me vit. Je courrais sur lui pour éviter qu'il ne donne l'alarme et l'abattit en lui transperçant la tête par dessous. L'autre garde s'était enfuis.
Dix minutes passées, j'entendais les canons de l'Aquila. Je me dépêchais donc de rentrer dans la prison et de me cacher. Tout le Fort tremblait à cause des explosions, des cris se faisaient entendre, des coups de fusils aussi. Au bout de 30 secondes, la porte s'ouvrait enfin, je pus voir le visage horrifié du Capitaine Kidd. Je me laissais tomber de là où j'étais et le tunique rouge se cogna contre moi. Je le regardais, il me regardais lui aussi et compris qui j'étais. Il se relevait et me dit :
- Vous !
- Qui ça ? Moi ?
- Que... Que... Que me voulez vous !?
- Juste prendre votre carte.
- Non jamais !
Je sortais mes lames secrètes, lui sortait son arme, il me fonça droit dessus, j'esquivais, paraît ses coups, puis le plaquais contre un mur.
- Je te la demande une dernière fois.
- Je vous ai dit non !
- Comme tu voudras.
Je pris son arme et l'empalait de sa lame jusqu'au paumeau. Il était mort, je le portais dans un endroit par signe de respect, où il y avait déjà du feu et le jetait dedans. Le Fort commençait à s'écrouler, je courrais vers une fenêtre et sauta sur un arbre qui était tout près, je fesais donc mon parcours à l'envers et me dirigeait vers l'Aquila. Après quelques minutes je sautais dans la mer et sous les cris et les applaudissement de mon équipage je remontait à bord de mon navire.